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L'homme qui disparaît
20 mars 2018

Défendre les droits humains en Algérie

L’année dernière, le défenseur des droits humains Hassan Bouras a été libéré en Algérie en janvier, après qu’un tribunal a ramené sa peine de prison d’un an à six mois avec sursis. Il avait été arrêté par la police pour avoir publié, sur le compte YouTube de la section d’El Bayadh de la LADDH, une vidéo accusant de corruption de hauts responsables de la ville d’El Bayadh. En mars, un tribunal de Ghardaïa a déféré devant la justice Salah Dabouz, avocat spécialiste des droits humains et membre de la LADDH, en raison de commentaires qu’il avait faits à la télévision à propos de troubles à Ghardaïa et parce qu’il aurait introduit en prison un ordinateur et une caméra lors d’une visite à un militant détenu. Il avait été maintenu sous contrôle judiciaire de juillet 2016 à mars 2017, période pendant laquelle il devait se présenter deux fois par semaine au tribunal de Ghardaïa, à plus de 600 kilomètres de son domicile d’Alger. En avril, le juge d’instruction d’un tribunal de Médéa a transféré le dossier de l’avocat spécialiste des droits humains Noureddine Ahmine, du Réseau des avocats pour la défense des droits de l’homme (RADDH), à un tribunal de Ghardaïa qui doit le juger pour « outrage à corps constitué » et « fausse » dénonciation d’une infraction. Ces chefs d’inculpation sont liés à une plainte pour torture que l’avocat avait déposée en 2014, apparemment pour le compte de quelqu’un d’autre.

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